Départ des forces françaises du Burkina.
Le gouvernement burkinabè a dénoncé, mercredi 18 janvier dernier, l’accord qui régit la présence de l’armée française sur son sol.
Le président français Emmanuel Macron a dit attendre des clarifications du capitaine Ibrahim Traoré qui a demandé le départ des soldats français du territoire burkinabè.
Le président français a recommandé de la prudence au regard de la grande confusion dans les informations qui circulent sur l’option des autorités de la Transition.
Un courrier diplomatique du ministère des Affaires Etrangères du Burkina que APA a pu consulter confirme la demande de Ouagadougou. Daté de mercredi 18 janvier dernier, la ministre Olivia Rouamba y denonce et met fin dans son entièreté à l’accord du 17 décembre 2018
Elle a ajouté, citant une précision de l’accord en question, que cette dénonciation prend effet un mois après réception de la notification écrite de l’autre partie .
Les soldats de la Task force Sabre, forte de 400 hommes, stationnés à la périphérie de Ouagadougou, disposent donc d’un mois pour quitter le pays.